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Lutte contre la drépanocytose

Prise en charge de la drépanocytose

La drépanocytose est une maladie qui fait des ravages au sein de la population camerounaise. Cet état des choses est loin de laisser le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac) insensible. Pour l’association caritative, il importe de prendre la partie de ces jeunes victimes de l’anémie à hématies falciformes. Ainsi, elle a décidé d’offrir des dons multiformes à la Fondation Chantal Biya (FCB) dont les actions sont orientées notamment vers la santé, l’éducation et le développement social, et dont nombreux de ces jeunes sont internés. Cette visite rentre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la drépanocytose. Le service spécialisé du Centre mère et enfant (CME) à lui tout seul suit une cohorte de 700 sujets dont les besoins en termes de prise en charge sanitaire sont énormes. C’est dans cette mouvance que le Cerac s’y est présenté les bras chargés de médicaments essentiels et autres dons. Une action de bienfaisance en faveur des enfants souffrant de drépanocytose. Déjà, 20 à 30% de Camerounais en sont porteurs. Par ailleurs, un couple sur 14 est à risque de faire un enfant drépanocytaire et 6050 enfants naissent drépanocytaires chaque année dans le pays. Du coup, il s’agit là d’un problème de santé publique. Une maladie qui favorise une morbidité élevée et des dépenses dans des foyers affectés. Affection étant mal connue de la population, il va de soi que chaque individu connaisse son statut avant de songer à faire des enfants et de se marier pour éradiquer la drépanocytose dans la société. Les dames du Cerac n’ont pas manqué de faire un plaidoyer pour que le dépistage soit systématique et obligatoire.

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